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06/10/2008

Les semailles

Terminé aujourd'hui, ce lundi 6 octobre 2008 :

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 Les semailles (sementeira)

Après avoir travaillé la terre tout l'été, les paysans font les semailles en automne. Ils vont lentement de droite à gauche puis de gauche à droite avec de grands gestes pour semer les futures récoltes qui seront la source de la vie.

Plus loin, au fond, d’autres ramassent fruits et légumes sur de multiples parcelles de terres cultivées.

Pendant qu’ils travaillent, d’autres se reposent en pêchant dans le petit lac, proche du village. Certains plus sportifs en profitent pour se promener à bicyclette.

Enfin, au milieu des oiseaux dans le ciel, on peut voir aussi des avions de passage et sur la gauche une montgolfière...

Tous sont bien présents. Et vous pouvez apprécier leurs gestes quotidiens et leur vie dans ce petit coin de terre, leur vie le coin au la parcelle de terre.                           

P1000896.JPGAinsi je respecte, dans les Semailles, une des caractéristiques d'une partie des Ecoles d'art naïf brésiliennes : faire un tableau avec plusieurs plus petits tableaux représentant des scènes de la vie quotidinne.

Les uns s'imbriquant dans les autres, pour composer un tout, comme ici une dizaine de saynettes (ramassages, pêche au lac, villages, semailles, etc.) permettant de montrer les différentes facettes d'un moment particulier.

A vous de découvrir ces multiples saynettes...

Aimeriez-vous être là, à cet instant là, dans la naïveté de cette toile, mais peut-être pas aussi simplement naïve qu'elle parait au premier abord ?...

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Acrylique sur carton entoilé traditionnel
33 cm x 46 cm

15/06/2008

La récolte du café - A colheita do café

Mes grands parents habitaient au Parana. C'est dans cet Etat du sud du Brésil que j’ai vu mes premières plantations de café. Il est considéré comme l'une des locomotives agricoles du pays car c'est l'un des plus gros producteurs de café.

La période de la cueillette s'étale de mai à septembre et monopolise tous les habitants de la région (et même bien au delà) pendant plusieurs mois.

C’est un travail long, très difficile et très fatigant car tout se fait à la main pour obtenir la meilleure qualité.

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C'est toute cette ambiance que j'ai voulu traduire dans ce tableau : l'immensité des plantations, la multitude des paysans à la cueillette, l'effervescence et le travail d'un côté et la douce torpeur du village blotti au milieu des champs, proche du fleuve, au pied des montagnes.


Au Brésil, on cultive essentiellement l'arabica à 85%, et également le robusta, depuis quelques années, pour satisfaire la forte demande. Il faut savoir qu'un jeune caféier que l'on plante va commencer à produire dans 3 à 4 ans. Ensuite l'arbuste peut vivre pendant de nombreuses décennies.

L'image des plantations de café est souvent associée à celle d'immenses domaines tels que l'on peut en rencontrer au Brésil. Mais la production de café provient en réalité, pour environ 70 %, d'exploitations principalement familiales de superficie inférieure à 10 hectares, voire même le plus souvent en dessous de cinq hectares.

Qu'il s'agisse des petits exploitants ou des ouvriers agricoles, la culture du café fait vivre un très grand nombre de personnes, car la cueillette, très rarement mécanisée, requiert un temps de main d'œuvre très important qui forme l'essentiel du coût de production.

Ainsi, au Brésil, on estime à 230 000 à 300 000 le nombre de fermiers vivant du café et à 3 millions le nombre de personnes employées.


N'oublions pas non plus que le Brésil consomme la moitié de sa production dans son propre pays. C'est pourquoi de nombreux cafés de haute qualité ne seront pour cela jamais exportés.

Venez donc les boire sur place...


Acrylique sur toile (40 cm x 40 cm)

10/03/2008

Le printemps - A primavera

Je viens de redécouvrir ce tableau peint en 1992 et maintenant chez une amie sur la côté d'Azur.

Il m'a été inspiré par un rêve : j'étais au milieu d'un nuage et je voyais les paysans cueillir les fleurs dans un champ. C'était un mélange harmonieux de couleurs douces et suaves. Tout était très agréable au regard.

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Acrylique sur toile
60cm x 90cm

30/01/2008

Toscane brésilienne…

Avec ces différentes nuances de vert dans ce petit tableau, j’ai voulu traduire l’image restée dans ma mémoire (et dans mon cœur) d’un petit village paysan dans le Minas Gérais.

Dans cette immense région du centre du Brésil, entre Belo Horizonte et Diamantina, où l’on retrouve parfois les mêmes paysages qu’en Toscane italienne, avec leurs molles ondulations, leurs couleurs incomparables, leurs lumières et ses ombres, leur calme et leur paisible nonchalance.

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Je me remémorais alors cette campagne et ces plantations d’orangers au moment de la cueillette par les paysans, hommes et femmes, lorsque le soleil brille au plus haut et au plus chaud de la journée.

Jai souhaité ainsi faire revivre cette ambiance, cette chaleur, ces courbes, ces couleurs parmi les plus belles dans mon souvenir.

Avec ces couleurs, ces espaces et ces grappes de paysans aux gestes précis mais épuisants, j’ai souhaité traduire cependant une vie calme et tranquille , humble et modeste, généreuse mais aussi laborieuse.

Quand j’étais en train de terminer ce tableau, une grande tristesse s’est emparée progressivement de moi, une tristesse nostalgique de devoir bientôt quitter cette toile et sa petite tranche de vie spécialement faite pour vous.
Je m’en suis sortie doucement en commençant à imaginer mes prochains tableaux à peindre, en espérant que le soleil sera de retour, de la même façon que dans ce petit tableau de notre Toscane brésilienne.


Acrylique sur toile (19 cm x 24 cm)