La Galerie de Rosana

No meio da safra

Un de mes thèmes préférés : la moisson. 

 C’est en effet une période agréable, au milieu de l’été et durant laquelle toutes les familles se réunissent y compris ceux qui étaient partis travailler à la ville.

 Car la moisson a besoin de bras, de travailleurs car les étendues sont immenses et la moisson doit se faire en quelques jours pour profiter au mieux de conditions climatiques.

Ainsi, on retrouve tout le long des chemins une foule nombreuse, heureuse de se retrouver et heureuse de pouvoir faire cette moisson qui permet en quelques jours de voir si l’année a été bonne.

Bien sûr les machines agricoles ont envahi les champs mais il reste encore quelques villages de l’intérieur qui font la plupart du travail à la main : fauchant les blés dans de grands gestes, puis rassemblant au râteau ces poignées de blé pour en faire de belles gerbes. Elles sont mises ensuite dans de très belles charrettes toutes décorées à la main pour être transportées jusqu‘à la moissonneuse batteuse qui va battre les épis, séparer le grain et mettre la paille de côté qui sera ensuite utilisée l’hiver pour les vaches dans l’étable.

Durant ces quelques semaines de la moisson, les chemins et les champs se couvrent d’une multitude d’hommes et de femmes, laborieux et attentifs, mais toujours joyeux car heureux de se retrouver.pour faire la moisson ensemble.

Acrylique sur toile (37.5 cm x 47.5 cm)

Sélectionné pour le 4ème Festival Mondial d'Art Naif de Katowice du 17 juin au 17 aoû     

No cafetal

Le Brésil reste le géant du café avec ses 4 millions de caféiers.

Mais 75% de la récolte sont produits par des paysans exploitant des plantations de petite grandeur que l’on trouve essentiellement dans quatre Etats : Paraná, São Paulo, Minas Gérais et Espírito Santo. L’Etat du Paraná, situé dans le sud du pays, est responsable pour 50% de la production totale.

Le café demande un travail manuel important pendant toute sa culture et encore plus au moment de la cueillette. Les paysans s’organisent autour de quelques familles pour produire un excellent café qui viendra se déguster sur toutes les tables du monde.  

Ils pratiquent encore la cueillette qui consiste à cueillir à la main uniquement les cerises mûres à point. C'est la technique la plus coûteuse et la plus pénible pour les paysans car elle oblige à passer plusieurs jours de suite sur le même arbuste mais qui procure les meilleures qualités de café.

C’est ce que j’ai voulu montrer dans cet océan de verdure sombre éclairé seulement des cerises rouges du café à maturité et où, un peu perdues, seules apparaissent, les petites silhouettes de ces artisans du café. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

O vale do algodao

Les champs de coton s'étagent sur les coteaux de la petite vallée. 

Les paysans, hommes et femmes, préparent la cueillette qui aura lieu bientôt. Tout est peigné, préparé pour le grand jour.

La terre est bien passe du rouge à l'orange et pesqu'au jaune. Elle vient prendre son eau dans les nombreuses mares qui quadrillent la vallée de ces petites tâches bleues.

Une vallée pleine de labeur au soleil de cette terre riche.

 

Acrylique sur toile (37.5 cm x 47.5 cm)

Sélectionné pour le 4ème Festival Mondial d'Art Naif de Katowice du 17 juin au 17 août

A colheita da abobora.

Au Brésil, on adore les citrouiles et on en mange beaucoup : en soupe, en légumes qui accompagnent et surtout en desert.

Nous avons donc des champs entiers qui vienne t colorés le paysage des campagnes.